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7 mai 2007

98 – 2007, même combat !

98_2007__m_me_combat__Il est 20h00 hier soir quand la France découvre le résultat de la finale présidentielle et le visage de Nicolas Sarkozy sur son petit écran. Même si les scores étaient connus par certains dès 18h00, le suspense est resté entier jusqu’à la fin du temps réglementaire. Les supporters de Ségolène Royal massés en nombre rue de Solferino attendent le coup de sifflet final, espérant encore un possible hold-up de dernières minutes. De l’autre côté de la Seine, rue d’Enghien, une foule de hooligans déchaînés, agitants ballons bleus et drapeaux tricolores, soutiennent leur capitaine, en passe de devenir l’Homme du match comme l’annonçaient déjà depuis plusieurs jours les sondages. La meneuse socialiste ne joue pas les prolongations pour s’exprimer, tout sourire, à 20h03 très précisément. Elle annonce : « j’ai donné toutes mes forces et je continue avec vous, près de vous ». De son côté, le nouveau « renard des surfaces » s’engouffre dans une voiture noire, fenêtres ouvertes et agite la main en signe de victoire, direction le podium de la Place de la Concorde où une foule plus nombreuse l’attend dans une ambiance surchauffée et musicale. Une horde de journalistes à moto fait le pressing derrière le véhicule présidentiel, à la limite de l’obstruction. Les speakers commentent ce tour d’honneur dans Paris, ne laissant rien échapper à leurs caméras. Sur l’immense place, un important dispositif scénique a été installé, afin de recevoir les quelques people - chanteurs, fidèles supporters du leader UMP. Après la traversée musclée d’une foule gratifiante, marqué de près par sa femme Cécilia et ses deux belles-filles, le nouveau chef de l’Etat atteint enfin, non sans quelques passements de jambe, l’estrade où il prononcera un discours, insistant sur ses missions et son rôle de président « de tous les français ». Plus tard, des militants adverses déçus provoqueront quelques heurts Place de la Bastille, lieu symbolique de la Révolution Française. « Pas de match nul ! Il n’y a qu’un seul vainqueur », essayaient d’expliquer aux casseurs les invités politiques des différents plateaux de télévision. Il faudra tout de même attendre le résultat définitif donné par le premier arbitre du match, le Conseil Constitutionnel. Un air de déjà vu flottait en ce dimanche soir sur l’hexagone, à l’heure où sport-spectacle rime avec politique-spectacle …

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